Assise sur le lit en tailleur je fixai l'homme qui dormait paisiblement dans mon lit, il était mignon, bien foutu, mais ce n'était pas lui. De plus j'arrivais même pas à me souvenir de son prénom, peut être que j'allais finir comme mon père alcoolique, peut être que si je faisais pas il ne me dirais plus que je suis trop grosse, que je suis pas sa fille, il a toujours été persuader de ça, depuis qu'il avait commencé à boire tout ça avait commencé quand sa boite avait coulé. Qu'il avait dut faire hypothéquer notre maison, pour rembourser ses dettes. Il devenait violent et maman, elle avait finit par le quitter. C'est ce jours là ou je me suis prise la plus grosse gifle de ma vie, je m'en souvenais encore comme si c'était hier. En fait, j'avais pas couché avec ce mec, je pouvais pas j'avais l'impression de
LE tromper, je pouvais pas, j'avais trop mal, j'étais trop mal pour lui. On avait discuter toute la nuit finalement. On avait fait connaissance. Il s'appelait Thomas, enfin je crois je lui avais même pas demander son prénom, je crois. Il avait finit par se réveiller, et m'avait embrasser sur la joue, bizarrement je m'étais laisser faire. «
Salut, tu veux que j'te fasse un petit déjeuner ? » Je lui souris, en hochant la tête sachant pertinemment que je ne mangerais pas. Il se leva, puis finalement, j'entendis un cri aigu. Je levai les yeux au ciel qu'est ce que Lukàs avait encore foutu?! Je me levai à mon tour mon immense t-shirt comme pyjama. «
C'est qui lui ? », me fit mon frère tenant une cuillère en bois en guise d'arme de défense. Qu'il est con c'est pas possible.. Je soupirai. «
Thomas, Lukàs. Thomas voilà mon abrutis de frère. Lukàs voilà Thomas mon.. » fis je en faisant des gestes. Thomas sourit en disant «
ami, j'suis ami avec elle.. » « J'suis pas un abrutis! » râla mon frère alors que je lui balançai un torchon à la tronche. «
J'vais vous laisser hein, entre famille. Pippa on se rappelle okay ? », fit il en retournant dans la chambre, il sortit à peine deux minutes plus tard en costard. Wahou, ah je comprends maintenant pourquoi j'voulais qu'il vienne ici! Bref, il m'embrassa sur la joue, mon frère ressemblait un peu à un chien de garde. Une fois la porte fermé, je me retournai vers mon frère, regardant l'horloge. «
T'est en retard mon gars ! ». Le plus drôle dans cette histoire c'est voir la tronche de mon frère se décomposer, pour finalement se mettre a courir dans tout les sens. Le seul bon point avec mon patron, c'était que je pouvais bosser chez moi, un a deux jours par semaine. Je préparais vite fait un truc à manger pour mon frère, un sandwiches quoi. Il me hurlait dans tout l'appartement que j'avais pas gérer, que c'était méchant de pas lui avoir dit plus tôt qu'il était à la bourre. Comme si je pouvais le deviner, genre un peu à la madame irma. Je lui tendis un verre qui servait de thermos et un sachet avec un sandwiches 100 % diététique, le choupinet il avait du gras, vous voyez le truc. Une fois la porte claquer, je me fis un café. Je n'avais pas faim c'était comme d'habitude.. Je m'assis sur le canapé, après avoir prus une douche, j'enfilais le nécessaire de ma journée de travail le jogging et le grand t-shirt.
[...]
«
entrez » fis je le téléphone coller à l'oreille, alors que quelqu'un venait de toquer à la porte de l'appartement que je partageais depuis peu avec mon frère, n'ayant pas les moyens de payer un appartement toute seule. Ce gars était complétement con, ou bien c'était juste une impression. Je soupirai gribouillant sur le bloc note que j'avais devant moi un numéro de téléphone. Le mec qui m'appelait mon assistant, et techniquement, le pire idiot qui existe sur terre. Enfin presque j'oubliais mon client de ce moment, il comprenait rien à rien c'était assez fantastique. Après avoir raccroché, je soupirai un moment, puis composai le numéro que mon très cher assistant m'avait refiler. Appuyant sur la touche verte, pour appeler je relevai la tête pour voir qui avait pénétrer dans l'appartement, je pensais que c'était Lukàs vu qu'il n'avait pas de cerveau et qu'il oubliait tout le temps ses clés. Reconnaissant la personne j'eus un gros beug, genre j'avais l'impression que mon cœur s'était arrêté de battre ou une connerie dans le genre. Vous voyez le truc quoi. Il se tenait là devant moi, un carton dans les bras, je reconnus sans mal mes affaires. Je me levai je trainai en jogging, les cheveux en pétard, et un t-shirt de mon frère qui était bien trop large pour moi, en réalité on aurait put me casé trois fois dedans minimum. En gros j'étais pas bien présentable, en même temps il était pas censé venir et foutre le bordel, comme ça. «
salut.. », lui fis je en passant nerveusement ma main dans mes cheveux, arg ! Quelle conne, salut y'a pas plus con.«
tiens voilà tes affaires, tu les avais oublier chez moi... », me fit il en ne me regardant même pas une fois dans les yeux. Ca me faisait mal au cœur de le voir se comporter comme ça, c'était même affreux, j'avais l'impression que le trou béant qui était dans ma poitrine, s'agrandissait encore plus, je lui disais que j'étais désolé, que je n'y pouvais rien, que j'avais bus et que j'avais eus du mal à me souvenir ce que j'avais fais. Si seulement il pouvait me croire, si seulement je n'avais pas fais cette connerie on serait toujours ensemble. Mais je l'avais perdu et je m'en voulais plus que tout au monde, je savais que c'était lui que j'aimais et personne d'autre, mais malheureusement c'était fini tout et fini. J'avais l'air d'une grosse conne a ne rien dire, fallait que je fasse quelque chose, dire un truc intelligent peut être enfin c'était une idée. Le ton qu'il avait prit était tellement froid, je finis par allumer une cigarette, je fumais depuis maintenant six ou sept ans. Avec ce qui s'était passé avec ma famille la cigarette était le seul moyen de me vider l'esprit pendant genre dix secondes, depuis j'étais une grosse fumeuse, genre un truc de dingue quoi. Sauf que avant de ne plus être avec swann. On avait fait une sorte de pari, j'arrêtais de fumer et lui aussi.
[…]
«
Eteins ça. Tu sais bien que tu te ruines la santé avec ces trucs. », me fit mon petit ami, me rejoignant dans le jardin ou la fête se déroulait. Je le regardai en tirant une latte sur ma cigarette.«
Tu fumes aussi. », lui lâchai je, en le regardant dans les yeux.« Moins que toi. », me répliqua-t-il en se penchant au dessus de moi, pour poser doucement ses lèvres sur mon front. Je souris fermant les yeux. «
T'a beau ne pas fumer beaucoup tu bois beaucoup trop.. », lui répliquai je même si je savais qu'il avait raison. «
Ok on parie ? j'arrête de boire autant tu arrêtes de fumer, cap ou pas cap ? », me faisait il un verre en main. Je détestais quand il me faisait des trucs comme ça. Il savait très bien que me parier avec moi, j'allais forcément dire oui. J'y pouvais rien, c'était plus fort que moi quoi. Je soupirai un long moment, avant de dire éteignant ma cigarette. «
cap.. »
[…]
Enfin maintenant j'avais plus rien a perdre ni a gagner, car j'avais tout perdu. Absolument, tout je savais très bien que l'alcool c'était pas la meilleur chose. J'avais eus la preuve avec mon père, et comment ça s'est fini. D'ailleurs cette idée de ne plus manger, refaisais peu à peu surface, je me concentrais sur le travaille, j'en oubliais de manger, j'oubliais peut être de manger intentionnellement. Avant quand je ne mangeais plus, les gens s'intéressaient à moi pour que je mange si je le faisais une deuxième fois, je pourrais peut être attirer son attention. Bref on ne bougeais pas d'un poil. «
J'ai pas eus le temps de faire le carton avec tes affaires si tu veux j'vais le faire, assieds toi.. »