Je m’étais lever tôt ce matin et pour cause, aujourd’hui j’avais une garde mais seulement ce matin après c’était les congés. Heureux, je sourirais en soulevant doucement les draps pour m’échapper de cet endroit si douillait que j’affectionnais tant. Orsay dormait a mes cotés, les yeux clos et le visage reposé, je lui touchais doucement la joue avant de me lever totalement. L’obscurité régnait du a l’heure très matinale, je marchais vers la sortie sans me prendre un meuble pour une fois c’était surement une bonne journée. Je pris un déjeuner rapide, passant dans la chambre de ma fille pour lui faire un bisou avant de partir et vérifié qu’elle allait bien. J’étais de nature inquiet surtout quand il s’agissait d’elle, c’était plus fort que moi, je ne pouvais pas lutter contre mes instincts protecteur. Portable à la main, clé dans l’autre, je claquais la porte légèrement en descendant les escaliers tout contents. Oui aujourd’hui était une bonne journée finalement.

10h. Cela faisait presque 2 heures que j’avais revêtis ma tenue bleu de l’hôpital, arpentant les couloirs pour soigner les personnes, je soupirais. La fatigue de ces derniers jours jouait sur mon humeur et sur mon corps qui n’avait qu’une envie fumer une cigarette. Je sais parfaitement que c’est le comble pour un médecin de fumer mais j’avais pris ma première cigarette à l’âge de 14 ans, puis la seconde quelques années plus tard et la dernière n’était pas encore fumer. Enfin bref, je marchais dans les couloirs avant de m’arrêter devant une salle de consultation, il était temps pour moi de vraiment me concentrer. Je pris la peine de sortir mon portable pour envoyer un SMS à Orsay. « Rejoins-moi au cinéma vers 13h pour une fois qu’on sera seul ! » Depuis quelques jours, Orsay et moi faisions que ce croiser. Je n’avais pas l’occasion de passer quelques heures en sa présence, soit parce qu’il y avait Elizabeth soit parce que je bossais comme un dingue. Ma fille étant à la crèche, j’espérais qu’Orsay sauterait sur l’occasion pour voir un film en ma compagnie de toute manière soit c’était ça soit on allait encore se louper. Je rangeais mon portable dans ma blouse avant d’entrer faire mon travail.

13h05. Appuyer contre le mur du vieux cinéma de la ville, j’attendais. Orsay était en retard comme d’habitude ? Non en générale c’était tout le contraire, elle était en avance sauf qu’elle avait décidé de faire je ne sais trop quoi avant de venir. Un soupir puis un parfum que je sentais a ma gauche, un doux sourire apparu sur mon visage, je tournais la tête. « J’ai vraiment cru que tu m’avais posé un lapin ! » dis-je en souriant. Petite, blonde aux yeux verts, Orsay était vraiment très belle dans sa robe jaune. « On y va ? » Je commençais a partir sans même un baiser, sans même un geste tendre vis-à-vis d’elle, je ne sais pas pourquoi d’ailleurs peut être est ce que je me rendais compte que je commençais a la perdre peu à peu…

Allongée aux côté de l’homme qui faisait battre mon cœur depuis maintenant plusieurs mois, je récupérais de ma journée précédente. Etre étudiante ne devrait pas être top épuisant, mais quand on voulait que tout soit parfait, sa le devenait, surtout qu’en dehors des cours, je m’occupais de l’appartement que je partageais avec Alex et Elisa, sa fille qui était plus qu’adorable. Si on m’avait dit qu’à mon âge j’allais devoir m’occuper d’un tel monde, j’aurais très certainement éclatée aux éclats. Je sentis la douce caresse de mon partenaire qui me prévenait, sans me réveiller, qu’il partait pour sa journée de garde. Une nouvelle fois, je n’allais quasiment pas le voir et depuis quelques temps, cela se ressentait sur notre couple. Il fallait à tout prix qu’on trouve quelque chose, car sinon notre couple n’allait plus durer très longtemps et cela je ne le voulais pas. Moi qui espérais donc faire la grasse matinée, je du bien vite ranger cette petite idée au fond de ma tête, car une voix fluette retentit rapidement à mes oreilles. Ouvrant lentement les yeux, j’aperçu Elisabeth tout sourire au dessus de mon visage. Je lui rendis sont sourire et m’assis dans le lit, prenant au passage mon portable pour voir l’heure qu’il était. 9h00… Bon sa allait, il y avait eu des réveil bien plu matinal.

Vêtue d’un bas de training, je me dirigeais en direction de la cuisine pour faire le petit déjeuner d’Elisa et en même temps me préparer un bon café. Sa aussi c’était nouveau, car en tant normal je n’en buvais jamais. Assise en face d’elle, je l’observais manger ces céréales préférées, tout en l’écoutant me dire ce qu’elle avait prévu pour sa journée en crèche. En l’entendant, un plus grand sourire apparu sur mon visage, car j’avais totalement oublié que j’avais ma journée pour moi. Alors que je nettoyais bol, cuillère et tasse, la sonnerie de mon portable n’annonça un nouveau message. En voyant le rendez-vous d’Alex, mon cœur fit un bon dans ma poitrine et rapidement je me retrouvais dans la chambre pour me préparer. Vu que le soleil brillait, je décidai d’enfiler une petite robe jaune et de laisser mes cheveux détaché. Alors que je me rendais dans le salon, je remarquai que la petite c’était également vêtue et pour une fois, je n’avais pas besoin de la changer.

Se fut main dans la main que nous sortîmes de l’appartement pour nous rendre ensuite à la crèche où Elisa allait passer un bon moment, comme à chaque fois qu’elle s’y rendait. Une fois qu’elle y fut, je remarquai qu’il me restait encore un peu de temps avant l’heure de la séance, ce qui était parfait, vu que j’avais une petite course à faire avant d’aller le rejoindre. Vu qu’il fallait renouer la flamme du couple, j’avais envie de lui jouer une des scènes de notre rencontre. Arrivée dans un centre commercial, je me rendis au rayon cosmétique et acheta quelques gloss de différent parfum. Bien entendu, il fallait espérer qu’il s’en souvienne. Voyant l’heure, je du me dépêcher, sachant que de toute façon j’allais être en retard. Une fois sur place, je fis un grand sourire au jeune homme, mais le voyant se diriger vers le cinéma sans prendre la peine de m’embrasser, je me stoppais net et arqua un sourcil.

On ira à la séance… Mais seulement quand tu m’auras embrassé. Nan mais oh, espèce de goujat.

Un petit sourire sur le coin des lèvres, je restai planté au milieu du trottoir, les bras croisé, me demandant s’il allait céder à mon petit caprice.